Si vous possédez ou gérez un établissement recevant du public et diffusant de la musique amplifiée (bar, discothèque, salle de spectacle, et même restaurant sur tout si cela crée des problèmes de voisinage), nous pouvons poser et intercaler dans votre chaîne d’amplification électro-acoustique un limiteur conforme à la nouvelle règlementation parue fin 2018.
En général, nous assistons votre installateur dans ce processus nécessitant une grande rigueur, une bonne connaissance de ce type d’appareil à la croisée de l’audio professionnel et de la métrologie, et bien sûr un sonomètre classe I parfaitement calibré selon les normes en vigueur.
Si votre installateur n’est pas disponible, une équipe de notre partenaire Install’Action peut procéder à la fourniture, à la pose et au raccordement de cette « boîte noire » régissant le niveau global de diffusion dans votre établissement, en fonction des résultats et préconisations de l’étude d’impact E.I.N.S. préalablement établie. A noter que les limiteurs que nous recommandons « sonnent » nettement mieux que la première génération des limiteurs, grâce à des algorithmes de limitation multi-bandes nettement plus musicaux et une meilleure appréhension des nécessités spectrales des musiques actuelles.
Ce cœur (désormais) de votre chaîne de reproduction électro-acoustique doit être doté :
- d’un micro de mesure (plombé et protégé pour éviter toute fraude ou obstruction),
- et d’un afficheur montrant un certain nombre de niveaux sonores essentiels, ainsi que des avertisseurs (exemple : vert / orange / rouge) avertissant des dépassements des seuils fixés et réglés en interne dans le limiteur.
Applicables aux établissements diffusant de la musique amplifiée, les nouvelles dispositions viennent renforcer la protection du public et du voisinage : seuil de 105 dB(A) réduit de 3 décibels, introduction d’un seuil pour les basses fréquences, réglementation élargie à la diffusion en plein air et aux cinémas, dispositions spécifiques applicables aux spectacles jeune public.
– la limitation passe de 105 dB(A) à 102dB(A) sur 15mn – et un seuil pour les basses fréquences est fixé, dont le niveau est désormais limité à 118 dB(C) sur 15 mn. Une limitation spécifique est également fixée pour les spectacles jeune public (jusqu’à 6 ans révolus) : 94 dB(A) sur 15 mn et 104 dB(C) sur 15 mn (C. santé publ., art. R. 1336-1, II, 1°).
- Le champ d’application de la réglementation est élargi :
– les lieux ouverts, tels que les festivals en plein air, doivent appliquer les limitations des niveaux sonores précisées ci-dessus (mais le critère d’émergence, qui vise à protéger le voisinage contre le bruit, ne s’applique pas aux lieux ouverts) ;
– les lieux clos, les cinémas, salles de meeting et autres lieux impliquant la diffusion de musique amplifiée deviennent concernés au même titre que les salles de concerts, les bars et les discothèques (C. santé publ., art. R. 1336-1, I).
Précision : cette réglementation s’applique désormais à tout lieu ouvert au public accueillant des activités impliquant la diffusion de sons amplifiés et dont le niveau sonore moyen sur une durée de 8 heures est supérieur à 80 dB(A).
- Le décret comprend aussi des mesures relatives à l’information du public sur les risques auditifs, la mise à disposition gratuite de protections auditives individuelles et l’aménagement d’espaces ou de périodes de repos auditif (C. santé publ., art. R. 1336-1, II, 3°, 4°, 5° et 6°).
Pour les établissements dont la capacité d’accueil excède 300 places, l’enregistrement en continu des niveaux en dB(A) et en dB(C) est obligatoire, avec conservation de ces enregistrements pendant 6 mois et affichage des niveaux en continu à la console (C. santé publ., art. R. 1336-1, II).